• Aube


    Les lambeaux de la terre s’étendent sous mes pas

    A mesure que ma chaire s’affadie, sous les mats

    De cocagne d’un petit village perdu,

    Abandonné aux prises des vents charnus.

     

     

    Le long du ruisseau, les feuilles mortes gisent.

    Le vol des étourneaux, frôle l’église.

    Le héron cendré s’évapore dans la brume.

    A la surface des flots, mon cœur s’écume.  © 


    Aube


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  • Commentaires

    1
    La Compagne
    Vendredi 21 Octobre 2011 à 16:50

    "A la surface des flots, mon cœur s’écume" J'aime beaucoup ce vers là. J'ai appelé un de mes recueuil de poèmes "les flots" ils y a deux chapitres l'un je l'ai nommé "l'écume des sens" et l'autre "l'écume des maux". Tu vois les flots et leurs écumes sont très présents dans mon écriture ;-)

    2
    Petite Sorcière Profil de Petite Sorcière
    Samedi 22 Octobre 2011 à 11:29

    Encore un que j'ai écris il y a déjà un petit moment! En le relisant je me demandais même comment je pouvais avoir écris ça!!! les flots, l'écume, l'eau. Je suis d'un signe d'eau c'est peut-être pour ça!  J'aimerai bien lire le tiens. "l'écume des sens" c'est trop beau!

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